Lettre de et à un métallo
Lettre3
Par discrétion et à la demande du destinataire tout autant que de l'expéditeur nous avons supprimé le contenu de cette lettre.
La n'est pas l'essentiel !
Il n'en reste pas moins que l'analyse reste encore plus que réaliste quand on voit que la Région envoisage l'avance d'un fond de 138.000.000 € à Mittal qui en dépensait qqs 70 pour marier sa fille. Selon Sud Presse il n'y aurait pas de garantie en cas de non respect de l'engagement par l'industriel.
Nous examinerons le suivi et en attendant, ci-après notre réponse
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Je prends la liberté de t’appeler « camarade » car tous deux nous n’émargeons certes pas aux bénéfices des privilégiés du système économique du tout au profit dont tu es le Xème otage, la Xème victime et ne sera pas le dernier malheureusement.
En outre par sa spontanéité, sa franchise et la souffrance qu’elle exprime, ta lettre nous a profondément touchés
2
Tout en te remerciant pour ta franchise nous ajouterons ci-après quelques réflexions rappelant que l’individu « Mittal » est certes un facteur hautement condamnable de l’écroulement de la Sidérurgie liégeoise.
Toutefois, il n’est en aucun cas l’élément essentiel que l’on invoque souvent pour camoufler d’évidentes fautes graves dans cette catastrophe.
Savoir qui fait quoi, pourquoi et comment, savoir qui défend les bains de mer ou défend les bains de boue;
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Preuves à l’appui (1) et AVANT TOUT les premiers coupables ou responsables sont :
D’ordre économique – cela se dit souvent mais sans plus et le projet syndical d’une sidérurgie intégrée fut un apport certain d’une solution restée malheureusement lettre morte tout simplement parce que ni politiquement et financièrement Fédéral et Régional n’en possédait ni volonté et ni capacité.
Le reste fut gesticulations, parfois coûteuses, dans le chef d’un gouvernement Régional ou la social-démocratie du type Ps pourtant dominante était particulièrement aux abois sachant que son impéritie politique du passé vous conduisait dans le mur.
C’est aujourd’hui chose faite ! ’
D’ordre politique – cela se dit à l’occasion mais à voix basse, très rarement et type mur des lamentations sans plus en prenant soin de ne pas indiquer qu’il faille dès maintenant balayer l’écurie pour développer un autre levier ou parti fondamentalement contestataire, fédératif dans ses structures et de propositions radicales aux citoyens.
Certes pas un parti de la « voix juste » ou la liberté d’expression des tendances d’opinions est statutairement interdite.
D’ordre syndical – Non point de la base mais par le fait de directions qui depuis des années, lentement et sûrement, ont placé leur organisation dans un coma-artificiel, démobilisant de manifs processions en manifs processions les volontés combattives de leurs effectifs voir les autres
Depuis des lustres, ces directions ont limité de facto les luttes sociales à la seule défense des droits acquis et autres avantages matériels immédiats. Avantages évidemment non négligeables mais sans poser de perspectives d’actions à long terme touchant aux structures économiques du système capitaliste lui-même d’autant qu’il s’’agit bien d’une crise engendrée par ce système qui est loin d’être terminée.
Et tout cela en considérant par exemple un « Ps » depuis plus de 25 ans au pouvoir comme « courroie de transmission ». Autant faire entrer le loup dans la bergerie. Que dire de la Csc se déclarant en liaison avec MOC, ACW in fine avec les responsables et partis politiques en réalité des partis de centre-droit tel Cdh et son homologue flamand "qui aident le mieux à réaliser ses objectifs" ...
4.
Dès lors sans ligne de conduite liée à des perspectives d’actions radicales, les conditions de la démobilisation étaient remplies, la débâcle incontournable et in fine la disparition d’un des plus beaux outils de notre pays wallon !
5
J’ai connu et vécu 1950 à 19 ans, 1960 à 29, deux grandes grèves révolutionnaires.
Frans Maggio 46 ans d’usines, de luttes politiques voir syndicales.
Chacun à sa manière avec des hauts et bas comme décrit dans notre Site d’Accueil.
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